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    Comptine, "A la volette"!

     

    Voilà que nous avons, sur le balcon, des oiseaux  , verdiers, chardonnerets, mésanges bleues et huppées, merles et rouges-queue, un bouvreuil pivoine qui passait par là, moineaux bien-sûr, et même un gros bec sans doute de passage aussi!

    C'est une véritable cascade de cris et de plumes! cette gente ailée est particulièrement âpre à la mangeoire et il faut voir les volées qu'ils se donnent entre eux!!!

    Je suis, parfois, obligée d'y mettre bon ordre! Non, mais...!

    J'ai pris de derrière le carreau ces quelques photos cet après-midi.

     

    Des oiseaux au balcon!

    Le chardonneret attend patiemment une place!

    Des oiseaux au balcon!

    Ah! Voilà, j'y suis enfin!

    Des oiseaux au balcon!

    Les verdiers sont particulièrement agressifs même entre eux!

    Des oiseaux au balcon!

    Un autre chardonneret!

    Des oiseaux au balcon!

    Voilà comme ils mettent le balcon!!!

    Et côté jardin, c'est du pareil au même!

    Avec ça, ils sont trop mimis  et on aime les contempler au long ds journées!

     

    Je vous souhaite un gentil week-end!


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    Paolo Fresu, " Incantamento-Geometrie dell'anima"!

     

    Je vous partage aujourd'hui ce petit texte que je viens d'écrire ces derniers jours. la pluie est venue étendre sa jolie nappe de cendre sur la campagne mais dans le coeur, le paysage s'étoffe aux couleurs des mille saisons ou la cinquième!

     

    Vivre la cinquième saison

    *

    Voilà ce temps où commence et se poursuit

    Au fil des ans

    Le chemin de Genèse,

    Où s’offre à nos pas

    Le champ ondoyant

    Du souffle divin très doux et très léger

    Semblable au vent tiède du printemps,

    Quand les premiers papillons

    Vibrent dans l’air du jour

    Enivrés des éclats de lumière.

    Voilà que Tu nous appelles à naître

    A ce souffle sensible

    A quitter nos lieux assoupis

    Et rejoindre avec lui

    La ligne d’horizon,

    Se donner à son enlèvement amoureux

    Et oser l’échappée !

    Abandonner à la ravine

    Nos histoires du passé

    Les belles et les mal coiffées

    Où son vent généreux

    Y fera fleurir en son temps

    Des parfums capiteux.

    Ouvre donc ta fenêtre

    A son rêve bleu

    Et laisse-le t’emmener

    Vers la vie que tu ne connais pas,

    Vers ce temps qui caresse

    Chaque chose et chaque être.

    Ton corps se détend

    Et ton esprit comprend

    Ce qui lui demeurait caché.

    Ton désir s’apaise

    Comblé par le mouvement intense

    De ce souffle divin

    Qui habite ton cœur.

    Tu vis la cinquième saison !

    Tes journées sont semblables

    Aux premiers papillons

    Vibrant dans la lumière.

    Nous sommes en Carême

    En saison de Genèse

    Où le souffle divin

    Dans son embrassement

    Revient nous recréer.

     

    Je vous souhaite un paisible jeudi!

     

    Vivre la cinquième saison!

    Avec le poulain des neiges à Ollias!


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    Chopin, "Nocturne Opus 9, n° 2"!

    J'ai choisi ce célèbre nocturne de Chopin pour illustrer mon petit billet d'aujourd'hui.

    La peinture représentée sur la vidéo est de Van Gogh, "Nuit étoilée".

     

    Je vous parle de ce non moins célèbre Nicodème dont l'histoire est racontée dans l'Evangile de Jean!

    Nicodème ou l'éveil de la grâce!

    Nicodème dans le film de Zéffirelli!

    Voici donc notre feuille de route en famille pour le joli Carême 2015. J'ai eu la joie de donner cette prédication au culte que j'ai animé ce premier dimanche de Carême.

    C'est toujours un bonheur de partager sa pensée avec l'autre!

     

    Nicodème ou la grâce de l'éveil

    *

    Nicodème est un vieux monsieur quand il va rencontrer Notre Seigneur. Voilà qu’il s’interroge depuis quelques temps sur ce Jésus qui bouleverse la cité de Jérusalem et même tout le pays par son enseignement étonnant !

    Nicodème est un homme respecté et apprécié, aimé des siens sans doute. Il a bâti sa vie sur les préceptes de la Thora, les paroles des anciens et lui-même est devenu un maître en Israël.

    Nicodème a fait ces choix et il en a éprouvé dans sa vie les bienfaits : notoriété, équilibre, sécurité, engagement et reconnaissance dans la cité et dans son clan social. Il siège même au tribunal religieux de Jérusalem, le Sanhédrin. C’est un homme apparemment comblé et l’on dirait de lui aujourd’hui qu’il a réussi et que l’on aimerait bien être son ami!

    Malgré tout, notre Nicodème est inquiet, tourmenté dans sa conscience. Il est en questionnement.

    Oui, une question commence à poindre doucement dans le cœur de Nicodème : « Et si je m’étais trompé, si le chemin était ailleurs, autre que celui que j’ai choisi ? Et si je n’avais rien compris ?

    Il décide alors d’aller voir ce Jésus dérangeant mais de nuit ! Prudence et sagesse s’imposent dans le contexte social trouble et instable de la ville ! Et puis, éviter les ennuis, ne pas risquer de se compromettre, lui Maître Nicodème, un homme en place dans la cité !

    Pourtant, nous verrons un peu plus tard ce même Nicodème au côté de Joseph d’Arimathie se rendre chez Pilate pour réclamer le corps du Seigneur et le porter au tombeau, cette fois au risque du jour, en pleine lumière ! L’on peut saluer l’ampleur de son beau chemin montant, une ascèse pleine d’humanité !

     Maintenant, le voici auprès de Jésus qui l’attendait ! Jésus perçoit cette ouverture qui se dessine dans le cœur de Nicodème et sa parole va s’inscrire justement dans cette fragilité que Nicodème portait en lui sans vraiment la connaître, cet humus, pourrait-on dire sur lequel Jésus va répandre sa grâce. Les premières paroles du Christ, sans préambule ni aucun fard, le jettent dans le désarroi ! Nicodème se sent défait de son grand savoir, perd pied avec cette jolie phrase puérile : « Mais comment un homme vieux peut-il retourner dans le ventre de sa mère et naître une deuxième fois ? »

    Nicodème prend tout d’un coup la mesure de ses pauvretés, de ses fragilités. Jésus l’emmène hors des savoirs, des traditions, des fonctionnements, des conformismes et de toutes les façons d’être dont nous sommes nous aussi imprégnés depuis notre naissance. Jésus opère un déportement de toutes les valeurs en place et à la mode ! Et pour lui dire quoi ! Pour lui parler du vent, du souffle fugace, éphémère, insaisissable, indicible… !

    Alors Nicodème est de plus en plus déconcerté, abattu dans ses certitudes et ses sécurités, ses assurances tous risques comme on dirait aujourd’hui ! Mais pensez donc ! Comment se fier à un souffle qui va et vient l’on ne sait d’où ?

    Se laisser déposséder de ses convictions, de tout ce que l’on a bâti durant sa vie pour une question de souffle ! C’est impensable !

    Pourtant, Nicodème accepte de repenser toute sa foi et toute sa vie en se laissant interpeller par Le Christ,

    , en se laissant regarder au plus profond de son cœur et de sa conscience par le regard divin, en se laissant bercer par ce souffle léger, imperceptible comme une caresse venue de loin et que l’on attendait sans s’en en avoir conscience véritablement !

    Et dans les paroles revigorantes du Christ, dans ce souffle d’air et de vent, le vent de l’Esprit, Nicodème accueille une vie nouvelle, celle de l’instant, semblable à un baiser fragile, furtif, ondoyant, le baiser de Dieu qui lui est offert ! C’est la grâce de l’Eveil avec cette capacité à accueillir le mystère de la vie et des créatures, le souffle de l’Esprit, le souffle de la naissance. Et c’est tout simplement beau, admirable et d’une grande émotion !

    Ce grand cher vieux monsieur accepte de commencer à nouveau au-delà du temps qui passe, pour vivre le temps qui est !

    Les Pères du désert ont éprouvé cet appel et l’un d’entre eux, Abba Arsène, priait ainsi :

    « O Dieu, ne m’abandonne pas. Je n’ai rien fait de bien devant toi ; mais donne-moi selon ta bonté, de commencer maintenant. » On appelait ces Pères du Désert des pneumatophores, porteurs du Souffle !

    Je vous partage aussi cette scène d’un film de Bertrand Tavernier, « Un dimanche à la campagne » qui illustre très bien ce que nous venons de dire. J’aime bien retrouver ainsi un écho profane pour garder le lien avec nos frères et sœurs d’humanité qui ne sont pas forcément dans l’Eglise. Et voici : le vieux papa peintre.

    Ne manquez pas de revoir cette scène peut-être si vous en avez l’occasion. C’est très beau et très émouvant !

     Et nous aussi nous laisserons-nous porter au vent, au vent de l’Esprit, l’insaisissable, l’indicible afin de goûter avec lui l’instant au parfum d’éternité sans plus se bouleverser de nos pauvretés et fragilités d’être ! 

     

    Que les personnes qui ne croient pas ne se sentent pas exclues mais au contraire , vous êtes les bienvenues!

     

    Je vous souhaite un joli lundi sous le soleil!


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  • Bonjour les ami(e)s!

     

    Nous sommes en Carême et plus que jamais, c'est le moment de faire les petits pains sans levain à la maison!

    Et voilà ceux que j'ai cuit hier soir!

    C'est dimanche!

    Avant!

    C'est dimanche!

    Après!

    Alors, il faut de la belle farine d'épeautre, du petit épeautre si on en a, un peu d'eau de source tiédie que l'on mélange à la farine, un peu de sel et une petite cuillère à café de sucre brun.

    On mélange le tout et on travaille sa pâte comme pour le pain ordinaire.

    On peut aussi rajouter des graines du boulanger en vrac ou comme j'ai choisi cette fois des graines d'anis.

    Puis, on façonne ses petits pains suivant sa fantaisie du moment!

    On cuit un bon quart d'heure en surveillant!

    C'est savoureux en bouche à tous les repas!

    Et les enfants aiment beaucoup s'associer à cette petite et jolie cuisine!

     

    C'est dimanche!

    C'était le ciel d'hier en fin d'après-midi!

    Ce matin, il neigeait encore et la route du Puy n'était pas trop bonne mais nous sommes arrivés bien à l'heure pour le culte!

    Maintenant une belle éclaircie!

     

     

    "Mon Dieu, tu es grand, tu es beau" d'après le Cantique des créatures de François d'Assise!

    Un chant très beau que j'aime beaucoup en petit supplément et que nous avons chanté ce matin en église! Allez, c'est dimanche et je n'y résiste pas!

     

    Jolie soirée d'hiver à vous!


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    Marcin Dylla, "Valses Poeticos de Garnados"!

    Ne manquez pas d'écouter cette interprétation superbe et pleine de sensualité, toute en finesse!

    Et puis, le musicien est fort charmant et ajoute à l'agréable en ce jour d'hiver!

     

    Voilà que je viens de terminer mon petit sarouel conteur et je vous partage aujourd'hui mon travail de couture.

    Mon sarouel conteur!

    D'abord sur cintre!

    Mon sarouel conteur!

    En situation, de face!

    Mon sarouel conteur!

    De trois quart!

    Mon sarouel conteur!

    De profil!

    Mon sarouel conteur!

    Les détails! (Cliquez sur l'image pour agrandir)!

     

    Du tissu en beau jersey souple, de la dentelle pour orner les bas de jambes et la petite basque de ceinture, la poche qui n'en est pas une, elle laisse passer les jolis mots doux, hi, hi ,hi! Le petit texte ajouté, juste le début du conte de Peau d'Âne et des boutons mimis pour accrocher le tout!

    Attention, la taille est élastiquée! Pour les petits ventres ronds, revêtir un body  qui allongera votre silhouette et estompera les rondeurs ou bien alors porter une culotte gainante si vous en avez le courage!

    De toute façon, et, je vous en assure, l'effet séducteur est inratable! Le bien aimé n'y résiste pas!!! Hi hi hi!!!

    Voilà, alors qu'en pensez-vous mesdames et messieurs?

    Du boulot quand même pour les petites mains de Couleur-Parenthèse!

     

    Joli week-end les ami(e)s!

     


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