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Stabat Mater!
La croix à la chapelle des Abeillères!
Aujourd'hui encore plus qu'hier, je me souviens du Souffle assassiné.
Je vous partage ce texte que je viens d'écrire dans la mémoire du vent.
Grand vent de Pâques
*
Tu es venu
Dès les premiers jours
De La Sainte Semaine
Animer de ton souffle puissant
La lumière.
Elle a dansé sur le pré
Dessous ma fenêtre
De ses petits pas vifs et légers
Comme une offrande
A la vie qui se donne
Aujourd’hui encore
A toute l’humanité
Et à chacun de nous.
Du ciel des larmes blanches
Douces et graciles
Ont éclairé le jour
Fin duvet fugace
Evoquant le voile pur des Noces
Ou bien les menues laines
De l’Agneau
Qui réchauffent la main
Sous la caresse
Et apaisent ses plaies.
Tu es venu
Grand vent de Pâques
Messager céleste.
Tu accompagnes
Le chant des pleurs
Le chant du silence
Et maintenant
Ton souffle se tait
Au soir descendant.
Avec toi recueillie
Grand vent de Pâques, mon ami
J’écoute dans la nuit
Le jour à venir
Et j’attends sa naissance
Et je crois en l’Aube
Bientôt ressuscitée !
L'arbre aux Abeillères s'élevant vers la lumière dans le souffle du vent!
Aujourd'hui, Le Saint Vendredi!
4 commentaires -
Bonjour à toutes et à tous!
Nous voilà rentrés des Abeillères et nous voici dans La Sainte Semaine!
C'est bien de partir mais du coup, j'ai encore beaucoup à préparer pour la fête de Pâques!
Avant tout, je prends du temps pour prier, écouter à nouveau dans mon coeur l'histoire de La Passion du Christ.
Lambarena, "Bombé"!
Aussi je vous partage ce texte que j'ai écrit ces jours derniers aux Abeillères.
Le petit pont de bois aux Abeillères!
Pâques, Le Pont
*
Petit pont de bois ou de pierres
Passerelle de fer
Pont suspendu en cordages
Pont savant des constructeurs
Encordement offert
Pour passer les ponts
Pâques !
Cet entredeux de terre et de ciel
Qui relie, Qui déploie, Qui déplie, Qui envoie, Qui déblaye, Qui affermit,
Et reconstruit sans cesse le passage,
Qui unit
Ce qui ne l’était pas
Ce qui ne l’était plus
Dans un enlacement
Descendant et ascendant
Continuel.
Et le Passeur Christ
Etiré, étendu en croix
Pour aller sauver ce qui était perdu
Et sur lequel je prends appui
Sans risque de tomber.
C’est Lui qui me hisse
Inlassablement
D’une rive à l’autre.
C’est Lui ce Passeur
Qui se blesse et s’échine
Pour moi
Qui me presse et m’encorde
Au plus près de son corps cœur
C’est Lui le Passeur
Qui pleure et qui rit
Quand je passe plus chaud, plus doux
Une Pâque nouvelle
Et que je vais plus loin !
Nous bâtissons des ponts très beaux !
Mais où est le Passeur,
Le Passeur de vie ?
Nous l’avons oublié, dédaigné !
Du coup, nous voilà
Démunis, détournés et défaits
De notre humanité.
Mais qu’avons-nous fait
Dans nos vies d’aujourd’hui
De ce Passeur d’Amour
Et d'Eternité?
"Le passeur", Image du patrimoine web!
Bien à vous!
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