•  

    Chants de l'Eglise milanaise, Ambrosian Chant du Vème siècle!

    Voici cet univers musical du Vème siècle étonnant d'élévation! C'est sans doute ce que chantait aussi Sainte Camille avec ses soeurs et cousines lorsqu'elles sont allées rejoindre Saint Germain à Ravenne en Italie.

    Lien pour découvrir son histoire: http://paroisses89.cef.fr/coulanges_courson/spip.php?article25

     

    Je viens donc de terminer l'icône de Sainte Camille et la voici,

     

    Une nouvelle icône!

    Icône de Sainte Camille!

     

    Je l'ai peinte sur une toile de lin brut de 30/40cms à 'huile.

    Je l'ai écrite pour une amie qui se nomme Camille et qui vient de subir un infarctus. Elle a beaucoup souffert. Heureusement tout va bien maintenant! Elle est en rééducation cardiaque.

    Sainte Camille est celle qui accompagne et encourage sur le chemin de la vie.

    J'avais demandé à Camille, "As-tu eu la force de prier?"

    "-Oui, m'a-t-elle répondu. Il m'a aidée. J'ai bien senti qu'Il était là (Jésus)."

    Camille a perdu sa fille! Blandine avait 20 ans!

    Un grand chemin de peine!

    Que Le Seigneur, à travers cette modeste icône, bénisse mon amie Camille et tous les siens!

     

    Pour moi j'ai vécu de grands moments dans l'écriture de cette icône. Camille est couturière de métier et donc vous savez l'application et l'exigence du métier, la finesse et la persévérance des petites mains! (Camille a des mains superbes que je n'ai jamais rencontrées ailleurs!)

     

    Je vous souhaite une douce soirée!


    7 commentaires
  •  

    Cécilia Bartoli, "Casta Diva", La Norma!

     

    On ne fait rien de mieux dans le genre pour exprimer le flux des sentiments humains. Une superbe interprétation de Cécilia que je vous invite à écouter.

     

    Dérivation!

    Ce matin dessous ma fenêtre!

     

    Il neige à plein temps depuis hier soir! C'est très beau mais la neige a un effet dépressif sur "Couleur-Parenthèse"!

    Et la voilà aujourd'hui en vide d'énergie, étendue!

    Comme on vit au superlatif absolu cette année, on ne se laisse pas abattre comme ça, voyons!

    Alors, j'ai écrit ce texte hier pour échapper à l'enfermement blanc de mon paysage familier!

     

    Dérivation

    *

    Il y a des jours

    D’épuisement

    Où l’on se sent anéanti

    Où le quotidien s’opacifie

    Et dévore implacablement

    Vos derniers courages.

    Entre deux toiles

    L’une qui n’est pas encore

    Achevée

    Et l’autre en attente

     De commencement,

    Entre les mots

    Toujours les mêmes

    Qui, inlassablement

    Font le tour de votre pensée

    Et s’ennuient !

    Ils rêvent

    D’un ailleurs

    Où s’échapper

    Et vous désespérez

    De trouver la parole

    Qui les feraient renaître

    Et sortir, et vous emmener

    Avec eux

    Vers ces collines de lumière

    Intense

    Ces baies ensoleillées

    Des plages blondes

    Des landes parfumées

    Et vers ces villes fécondées

    Par le fleuve antique.

    Avec les passants

    Se laisser porter

    Au fil de l’eau

    Et contempler la vie

    Qui affleure

    Sur votre peau

    Et vous ragaillardit

    Comme au premier jour de l’aube.

    Il y a des jours

    Et toujours

    Où je voudrais partir !

    Et vous ?

     

    (la lumière s'est fait jour toute à l'heure et moi avec elle, je remonte doucement vers le jour aussi!)

     

    Joli jeudi à vous!


    5 commentaires
  •  

    Hayk Melikyan!

    Je vous invite à écouter le piano d'Hayk! C'est un pianiste que je viens de découvrir et vraiment il joue avec beaucoup de sensibilité!

     

    D'un jour à l'autre!

    Aujourd'hui dessous ma fenêtre!

     

    Je travaille sur une nouvelle icône mais j'ai presque terminé. Il me reste quelques retouches et les lettres à poser.

    Pour me donner du courage, j'ai pour habitude de relire un de mes textes à haute voix ou bien un paragraphe , une phrase d'un auteur que j'affectionne particulièrement.

    Aujourd'hui, j'ai lu une de ces longues phrases de Proust, tirée du roman "Du côté de chez Swann".

    On peut lire aussi en marchant, faire quelques pas dans la maison lentement, s'arrêter et recommencer. C'est comme un petit jeu scénique qui me détend, me redonne de la hauteur. Vous pouvez essayer vous-mêmes!

    Les écrivains, les peintres, les musiciens, enfin les artistes nous ramènent toujours au plus près de nous-mêmes, au plus essentiel de ce dont nous avons besoin sur le moment et fondamentalement du reste! C'est assez extraordinaire! Mais nous sommes nourris par le même Esprit, semble-t-il! Ce n'est donc pas étonnant!

     

    D'un jour à l'autre!

    Hier dessous ma fenêtre!

     

    Ce nouveau roman que je voudrais écrire me trotte toujours dans la tête! Le personnage principal ne se décourage pas et revient dans mon imaginaire dès qu'il sent une disponibilité!

    Mais je n'écrirais peut-être pas ce livre, en tout cas pas avant qu'il n'y ait entre lui et moi une grande distance émotionnelle. Cela est important pour le futur lecteur.

    Je pense souvent aux émotions d'hier vécues avec l'homme de ma vie et je me réjouis pour la suite, pour demain car nous avons encore à naître à l'amour bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer. L'autre est une terre d'éternité, immense dans ce qui en fait sa beauté! Nous avons à nous retrouver et à nous aimer dans notre être spirituel. D'ailleurs, l'amour est ce don de ciel qui  nous fait naître à cette dimension particulière de nous-mêmes et chacun de nous en est le vecteur.

    J'apprends chaque jour à regarder et à aimer mes proches, l'autre qui passe près de moi autrement.

     

    D'un jour à l'autre!

    Gros plan sur une partie d'une de mes toiles, "Les amoureux"!

    Huile sur velours.

    (Vous vous souvenez de cette peinture?)

     

    Douce soirée à vous!


    4 commentaires
  •  

    The Epic Of Gilgamesh!

     

    Un week-end culturel!

    C'était ce samedi, aux "Ateliers des Arts"!

     

    De la célèbre épopée de Gilgamesh à la divine sagesse de l'Ecclésiaste en passant par notre temps, nous nous sommes embarqués pour un mystérieux voyage aux Ateliers des Arts du Puy en Velay, ce samedi après-midi!

    C'est le voyage de la vie, de notre vie, cette montée peineuse vers la pacification de nos tendances, de cette violence sourde qui nous engage dans des conflits relationnels et de société.

    Un très beau travail de mise en scène effectué par Françoise Favard, professeur de violoncelle aux Ateliers avec ses élèves et d'autres musiciens professeurs eux aussi et des élèves de classe de piano, clarinette, violon, danse... sous des musiques de tradition persane, yiddish, des balkans, Klezmer, contemporaine...

    Une collaboration éclectique et chaleureuse qui fait plaisir. On est tout de suite emporté vers cet univers particulier des civilisations anciennes tout en se rendant compte à quel point nous en sommes proches de par nos aspirations profondes au sens et au bonheur.

    Un week-end culturel!

    A propos de Gilgamesh!

     

    Un week-end culturel!

    A propos de l'Ecclésiaste!

     

    Merci à Françoise et à tous ceux et celles qui ont joué pour nous cette superbe épopée!

     

    Un week-end culturel!

    Une de mes petites aquarelles, " Désert habité"!

     

    Aujourd'hui, j'ai à nouveau regardé avec bonheur, au lever, les superbes nus de Bonnard. Dans le matin gris et froid au ciel légèrement rosé, je me suis accordée un peu de temps pour rêver!

    Puis j'ai préparé ces petites merveilles de saveur pour les miens, une tarte de linz et des poires au vin et aux épices! Quoi de mieux pour un dimanche!

    Sans oublier bien-sûr, la prière du soir!

     

    Jolie soirée d'hiver!


    4 commentaires
  •  

    Le chant de la Montagne!

     

    En écoutant cette superbe compo de jazz, je vous partage aujourd'hui ce texte que j'ai écrit hier  à propos de la neige. Elle est venue ces jours-ci augmenter sa couverture blanche de 40cms quand même!

     

    La neige!

    Dessous ma fenêtre le 16 janvier!

     

    La neige!

    Hier soir et ce matin dessous ma fenêtre!

     

    La neige

    *

    Neige, Dame Blanche

    Reine Mère

    Tu reviens chaque année

    Toujours jeune et belle

    Avec ton compagnon

    Le froid, Le Grand.

    Que pourrait-on dire

    Encore de toi !

    Tu ne changes pas !

    Mais tu nous parles à nouveau

    De cet enracinement de la vie

    Au fil des ans.

    Tu effaces les traces de nos erreurs

    Mais tu gardes nos pas.

    Tu blanchis nos habits et nos cœurs

    Comme un foulon fort et sûr

    Tu nivelles l’horizon

    Au rythme de tes flocons joyeux.

    Tu contemples ton royaume

    Parcourant de ton souffle généreux

    Les grandes étendues

    Un nouvel espace

    Que le soleil attendait

    Comme un époux éconduit.

    La vie, sous ton épais manteau

    Est venue s’abriter

    Et prépare des merveilles.

    Oui le voilà, l’astre de feu !

    Il s’élance au matin

    Tel un patineur sur la glace

    Virevoltant sur la campagne

    Encore endormie.

    Grisé par ta peau si blanche

    Il déploie ses fougueux baisers

    Et l’on voit tout soudain

    Mille beautés paraître

    Sous son amoureuse étreinte !

    Neige, maîtresse de la fécondité

    Tu viens réveiller dans nos vies

    Le désir enfoui

    Pour créer à l’infini

    Sur ton immense toile blanche

    Que tu déposes

    A nos pieds.

    Merci !

     

    La neige!

    Dessous ma fenêtre, fin d'après-midi du 16 janvier!

     

    Jolie soirée sous la neige!


    4 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires