• Voici pour nous un temps de vacances!

    Nous partons pour la belle ville d'Arles à la rencontre de Van Gogh, du patrimoine archéologique et de la vieille ville pour elle-même!

    C'est donc un voyage culturel!

    Notre Manon nous accompagne et pourra ainsi compléter ses connaissances particulièrement en archéologie. Et moi, je serais ravie de découvrir sur le terrain la peinture de Van Gogh.

    Pause vacances!

    Arles sous le regard de Van Gogh!

    Nous espérons également faire une petite visite aux amis!

     

    Je vous laisse en compagnie de cette jolie vidéo, en peinture et musique , toujours!

     

    "Simeon Ten Holt"

     

    Quand l'amour habite le coeur humain

    La vie est manifestée en plénitude!

     

    A bientôt!


    2 commentaires
  •  

    Valse pour un sourire!

    Une très jolie interprétation de musique d'ensemble!

     

    Voilà Pâques qui s'installe dans mon quotidien avec plein de cadeaux!

    Tout d'abord merci les filles, mes amies Voyelle et Mouchette, de qui j'ai reçu de jolis présents et cartes d'anniversaire!

    Elles sont vraiment adorables d'autant que j'oublie leur anniversaire les trois quart du temps mais elles ne m'oublient jamais! Merci tant à toutes les deux!!!

     

    Merci aussi aux petites dames charmantes et talentueuses qui se sont inscrites à ma news!

    Gentiane, d.jack, Livia et d'autres qui passent me voir de temps à autre!

     

    Oui, malgré quelques nuages et un petit vent frais du Nord qui persiste encore aujourd'hui, la lumière a resplendi, permanente et sereine dessous ma fenêtre! Un grand cadeau de ciel!

     

    Dans le jardin,

    Sourire de lumière!

    Les pâquerettes!

    Elles se sont installées une année et depuis elles nous sont restées fidèles! Merci les pâquerettes!

     

    Sourire de lumière!

    Ma petite composition pascale!

    J'aime beaucoup faire ces petites décos, impromptus à la sauvette, en deux clics et voici sur la table de Pâques!Tout le monde était enchanté! Merci les petites fleurs du jardin!

     

    Sourire de lumière!

    Les jonquilles des prés voisins! Merci les jonquilles!

     

    Sourire de lumière!

    Mon bouquet d'anniversaire! Merci mon Pierre!

     

    Et puis ces paysages familiers qui accompagnent notre vie, lumière sûre et fidèle! En voici sur la route quand nous avons ramené notre Manon à Clermont hier.

     

    Sourire de lumière!

    On aperçoit l'abbaye de La Chaise-Dieu!

     

    Sourire de lumière!

    Le rideau d'arbres, magnifique, comme une haie d'honneur sur notre passage!

    Merci la Nature!

    Maintenant, au travail "Couleur-Parenthèse"! On reprend notre travail d'iconographie! J'aurais peu de temps car ce trimestre beaucoup de voyages sont prévus!!!

     

    Je vous souhaite une jolie journée!


    5 commentaires
  • Dans la nuit!

    Un soleil de résurrection ce matin dessous ma fenêtre!

     

    Un grand cadeau de ciel ! Aujourd'hui, c'est mon anniversaire! Merci Seigneur pour ce beau soleil qui annonce la Résurrection!

     

    Je vous partage maintenant la suite du texte "La voix de Marie-Madeleine" que j'ai écrit juste hier.

     

    Dans la nuit

    *

    Nous n'avons guère dormi cette nuit-là!

    La pluie frappait fort

    Au-dehors

    Elle nous chantait

    Le lugubre chant de la mort

    Un cauchemar terrible

    Qui nous visitait chacune tour à tour.

    De violents sanglots

    Jusqu'au cri

    Tourmentait Marie.

    Nous avons veillé sur elle sans cesse

    Le chandelier nous tenant lieu

    De lampe-tempête, un abri!

    L'aube enfin s'avançait

    sans bruit, apaisée.

    Nous avons revêtu

    Nos plus beaux vêtements

    Je ne sais pourquoi!

    Sur le chemin de la tombe

    Une petite brume nous accompagnait.

    Un soleil pâle rosissait la campagne alanguie.

    Nous marchions lentement

    Silencieuses.

    Nous avons rencontré trois hommes.

    Ils semblaient jeunes, d'un aspect angélique.

    Ils étaient assis sur le muret.

    Ils nous ont regardé passer

    Sans rien nous dire et nous non plus

    Tant le silence habitait notre cœur.

    Ce devait être sans doute

    Des ouvriers saisonniers.

    Voici le bout du sentier

    Qui mène à la tombe.

    De loin, nous avons aperçu soudain

    La grotte béante, ouverte

    D'où sortait une vive lumière.

    La peur se glissait dans nos pas hésitants.

    Je pris sur moi d'entrer

    Et je découvris le tombeau vide.

    On avait soigneusement rangé

    Sur le côté de la pierre

    Le linge funéraire.

    Je pleurai amèrement

    Et je criai à mes compagnes

    «Ils nous l'ont pris»!

    Alors j'entendis derrière moi

    Un léger froissement d'étoffe.

    Je me retournai aussitôt

    Et sans plus de façon

    Je demandai au gardien du jardin

    Car c'était lui certainement

    Où l'on avait emporté le corps du maître.

    Mais il m'appela de mon nom

    Avec une grande tendresse

    « Marie «

    Sa voix, je la reconnaissais maintenant

    Et j'étais bouleversée

    « Petit Maître, c'est bien toi «

    Lui répondis-je!

    Dans ma joie, je courus vers mes amies

    Pour leur annoncer qu'il était vivant!

    Elles me crurent folle.

    Puis elles sont allées elles-mêmes

    Dans la grotte.

    Là, les trois jeunes gens brillants de lumière

    Leur ont confirmé cette étonnante nouvelle

    En leur demandant de prévenir tous les autres

    Et que Jésus les rejoindrait bientôt!

    Nous sommes reparties

    Nos amphores dans les bras

    La tête dans les étoiles

    Et nos pieds effleurant à peine le sol

    tellement nous étions élancées

    Sur le chemin

    Marie tenant encore et toujours

    Une lampe allumée.

    Il était vivant

    Tout commençait

    Maintenant, autrement

    C'est la Pâque nouvelle!

    Alléluia!

     

    "Chante Alléluia au Seigneur"!

     

    Joli week-end à vous!


    3 commentaires
  •  

    Je vous partage en ce jour du Saint Vendredi cette pensée d'une femme pasteure:

     

    "Les hommes pensaient faire une croix sur Dieu, en vérité c'est sur leur humanité qu'ils font une croix. C'est ce qui arrive lorsque les mots humains prennent toute la place et que les mots de Dieu ne sont plus reçus."

     

    "Et vous qui dites-vous que je suis"!

     

    Une pensée, un chant!

    La route du Mazet Saint Voy!

     

    Aujourd'hui et demain sur quelle route nous sommes-nous engagés?

     

    Dans la lumière de ce jour saint!


    3 commentaires
  • Pendant la Sainte Semaine, j'aime beaucoup me réapproprier les textes de l'Evangile pour descendre toujours plus dans la prière et le recueillement.

    J'ai choisi de m'arrêter sur Marie-Madeleine et voici très simplement mes mots pour aujourd'hui Saint Jeudi.

    La voix de Marie-Madeleine!

    Marie-Madeleine de Donatello!

    Je fus bouleversée par la sculpture de Donatello lors du voyage à Florence.

    Vous savez qu'il l'a façonnée très vite sur l'émotion et comme en état d'urgence!

     

    La voix de Marie-Madeleine

    *

    Cela faisait plusieurs jours

    Que j'errais dans la ville

    Avec ce pressentiment dans mon cœur

    Qu'il allait mourir

    Et que je ne le reverrais jamais.

    Je les connaissais tous ces gens

    Qui le pressaient chaque jour

    De milles questions

    De cents demandes

    Les biens pensants

    Sûrs de leur loi et de leur pouvoir

    Et tous les autres

    A la cervelle creuse

    Et le cœur boutiquier,

    Il y avait juste quelques femmes

    Pour l'aider

    Je me joignais parfois à elles

    Et une poignée d'hommes

    Qui l'avaient suivi

    Sur les chemins de Galilée

    Sans trop savoir où ils allaient

    Poursuivant leur rêve lointain de liberté.

    Ce matin, ils l'avaient enfermé

    Je savais qu'ils le feraient mourir

    C'était tout décidé!

    L'angoisse de l'attente me portait aux abords du Temple

    Ou vers la maison de Pilate

    Quand les soldats me laissaient tranquille

    Ces brutes.

    Une petite pluie tenace accompagnait

    Le froid du jour.

    Ensemble, ils formaient un rempart menaçant

    Tenant la ville close

    Hors du temps

    Hors de portée de tout secours.

    J'avais du mal à respirer

    Et le vent acide me poussait dans les ruelles

    Comme une condamnée

    A la recherche d'un temps perdu.

    On avait allumé un peu partout

    Des braseros.

    On spéculait sur son sort

    On pariait sur sa vie

    On s'excitait déjà sur sa mort

    Comme des chiens à la curie.

    Que pouvais-je faire

    Sinon attendre.

    Avec les femmes

    Nous avons décidé

    De rester

    Au plus près de lui.

    Voilà ce jour funeste

    Où il gémit sur cette croix

    Souffrant milles morts

    Toute la nôtre

    Toute la leur.

    Les larmes n'ont jamais cessé

    De couler de nos pauvres yeux

    Brûlant de peine et de peur.

    La petite Salomé a vomi

    Et s'est mise à trembler de tout son corps.

    Nous l'avons couverte de nos chandails

    Et Marie l'a prise dans ses bras.

    Il est mort dans un cri

    Et un violent orage, en écho, éclata

    A ce moment là.

    En ville tout se bouleversait.

    On est venu nous raconter

    De drôles d'histoires

    Jusqu'au rideau du Temple

    Qui venait de se déchirer par le milieu.

    Deux hommes arrivèrent

    Pour le descendre de la croix.

    Marie aussitôt s'élança

    Et ils ont eu du mal

    A l'arracher au corps supplicié,

    Ils le déposèrent dans une grotte du jardin

    Et devant, on roula une énorme pierre.

    Nous sommes rentrées.

    Il ne nous restait

    Que nos aromates et nos parfums

    Pour pallier les effets terribles de la mort.

    Toute la nuit nous avons préparé

    Mêlant nos larmes et notre désespoir

    Aux onguents funéraires.

    Demain

    Nous attendait encore

    Un douloureux labeur.

     

    Dans la lumière inopinée de ce jour, dessous ma fenêtre!

     

    Vivaldi, Stabat Mater!


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires