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    Celtic Violin, "Down by the Sally Gardens"!

     

    C'est assez souvent que nous descendons et montons ce fameux col de La Chavade où se situe la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée.

     

    Descente et montée!

    La montée!

     

    Descente et montée!

    On arrive bientôt au col!

    (Cliquez sur les photos pour voir plus grand).

     

    Il y a toujours une certaine émotion chaque fois différente à la descente et à la montée! La sensation n'est pas la même!

    Un sentiment de liberté, d'échappée à la linéarité du quotidien ou bien l'intemporel, la permanence ou bien encore un état d'impermanence s'alternent dans ce voyage descente-montée!

    Comme la vie entre le haut et le bas, il s'agit de découvrir le terrain sûr de l'intemporel, de son intériorité profonde semblable à la nappe phréatique au-delà des turbulences passagères de la vie.

    C'est le repos intérieur nécessaire dont nous avons besoin!

     

    Descente et montée!

    le haut!

     

    Descente et montée!

    Le bas!

    Tout aussi mirifique l'un et l'autre!

     

    Succèdent au col les landes et les plateaux, notre paysage familier où l'espace s'offre au regard généreusement, un espace également vierge encore, où tout est possible!

     

    Descente et montée!

    Vers la lande!

     

    Descente et montée!

    Chemin de terre à ciel ouvert!

     

    Descente et montée!

    Campagne vers Landos!

     

    Descente et montée!

    Défilé des Paysages!

    J'ai pris ces photos de la voiture, sur la route, en roulant!

     

    Descente et montée!

    Le petit clin d'oeil roux de l'automne!

    Vous l'apercevez dans les arbres, au centre!

    Un réchauffement du coeur!

     

    Nous venions de l'Ardèche, de chercher notre Manon très fatiguée!

     

    Vivez aussi le temps du repos et de la contemplation!


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    "Fin de journée", Jean-François Vrod!

     

    Echappée cévenole!

    Dans la montée au-dessus du Pompidou!

     

    Les Cévennes, fantastiques paysages, où la lumière décline ses rayons de mille nuances toujours créative, toujours étonnante, dans ses mouvements imprévisibles et ses modifications constantes!

    Nous voilà revenus avec au coeur et à l'esprit cette amoureuse rencontre qui chaque fois nous enchante et nous ravigore même par gros temps!

    Les Cévennes ne déçoivent jamais le pèlerin! Il y a cette présence de l'infini et de l'éternel qui vous nourrit au fil des heures!

     

    Echappée cévenole!

    Le même panoramique quelques secondes plus tard!

    En quelques minutes, la lumière avance et se déploie dans ses camaïeux de couleurs dont elle a le secret.

     

    Echappée cévenole!

    Aux Abeillères!

    Dessous notre fenêtre, les lambeaux de brume s'étiolent sous la rosée que la lumière habille d'arc-en-ciel.

     

    Echappée cévenole!

    L'automne festoie sur le feuillage encore vert!

     

    Mais les châtaignes , cette année, n'ont pas pu grandir à cause du manque de pluie!

     

    Echappée cévenole!

    Voilà un petit reste!

    Les "pellerines" et les "figarettes", noms des châtaignes cévenoles, ont régalé les moutons des Abeillères! Ils en sont friands, les sangliers aussi! Ces derniers les mangent à la nuit tandis que les moutons, le jour!

    Bon, l'année prochaine sera peut-être plus prolifique!

     

    En tout cas, la Cévenne et ses beaux lieux de foi, ne vous renvoient jamais sans le pain pour la route plein vos poches!

     

    Douce soirée à vous!


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    Chant orthodoxe!

    C'est un  très beau chant d'église de Géorgie! Je vous invite vraiment à l'écouter! Vous y verrez aussi travailler ces trois femmes merveilleusement à la broderie de perles pour des vêtements liturgiques! C'est absolument superbe!

     

    Je viens de terminer cet après-midi une nouvelle icône de Marie.

    Je l'ai nommée "Marie de Noël" à cause des belles couleurs rouges et des petites perles blanches qui évoquent pour moi ce temps béni de Noël!

    Je l'aime beaucoup! Marie se fait de plus en plus proche pour moi et je la remercie de sa présence discrète et très douce à l'orée de mes jours!

    Merci Marie!

     

    Nouvelle icône!

    Marie de Noël!

    C'est donc une icône sur lin brut, à l'huile de 42/34 cms.

    De tradition byzantine, elle se trouve en Russie.

    Un travail minutieux et sensible!

     

    Nous partons demain tôt en Cévennes pour quelques jours! J'espère que nous n'aurons pas trop mauvais temps!

    C'est les vacances! Nous verrons nos grands enfants et je m'en réjouis!

     

    Joli week-end à toutes et tous! Je vous embrasse!


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    Plucked-Unplucked! Violaine Cochard & Edouard Ferlet!

     

    Ne manquez pas d'écouter ces superbes compos que j'aime beaucoup et qui expriment quelque écho de mon atelier!

     

    Je vous partage aujourd'hui mon univers quotidien, mon atelier, là où je travaille et où je passe la plus grande partie de mes journées!

     

    Mon atelier!

    Dessous ma fenêtre ou la modification du paysage!

     

    Mon atelier!

    La table et le bureau!

     

    Conversation, "Nevermind"!

     

    Mon atelier!

    L'étagère!

    Dans les tiroirs, des tubes et des tubes de peinture et sur les rayons, des livres d'art et autres que j'aime...!

     

    Mon atelier!

    Le bureau de plus près et son fatras!

    Dedans les tiroirs tous mes trésors!!!

     

    Mon atelier!

    Dessus le bureau, le grand bazar qui va et vient au fil des jours!

     

    Le libertango de Piazzolla!

    Joué par deux merveilleuses jeunes femmes, des fées sans doute venues des profondes taïgas!

     

    Voilà, j'espère que vous aimerez ce petit billet secret!

     

    Jolie soirée!


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    Sandrine Piau, "Between Heaven and Earth"!

    Une voix tout simplement puissante et belle!

    Pour illustrer ce texte écrit ce week-end et que je vous partage aujourd'hui!

    Vous pourrez le lire demain matin avant de partir au boulot...

     

    Matin citadin

    *

    La ville, dans les matins frais des saisons, se réveille doucement sur la place.

    Une vieille femme, son petit sac en papier à la main rempli de mie de pain ou des restes rassis de la brioche dominicale, donne à manger aux oiseaux de passage.

    Les gros pigeons, maîtres des lieux, s’approchent invariablement mais ils savent qu’ils ne sont pas aimés, bien trop nombreux, ils encombrent de leur fiente, le joli pavé.

    Les moineaux sont assurés  de leur pitance et viennent même picorer dans la main les miettes du repas.

    Pourtant le garçonnet ou la fillette du quartier ont pitié des gros becs et ne manquent pas chaque jour de leur apporter un encas pris sur leur petit déjeuner. Leurs parents, pressés, les tirent par la manche en leur rappelant vigoureusement qu’ils seront, à l’école, en retard !

    Mais l’enfant tout comme la vieille dame n’en a cure et continue son nourrissage !

    Bonheur du jour !

    Quelques chiens frétillants, en éveil constant, tirent sur la laisse comme des forçats en soif de liberté ! Les maîtres essoufflés, exaspérés, finissent par donner du leste et même détacher les captifs. On voit alors s’élancer l’animal, traînée de poudre sur la place ! D’autres plus calmes, plus mâtures, suivent, attentifs au pas des passants, attendant patiemment la possible échappée.

    Aux fenêtres, les rideaux s’étirent et s’ouvrent à la lumière. On aperçoit alors quelques têtes ébouriffées traversant fugacement cet écartement. C’est l’heure aussi des chats, observant, d’en haut, l’arène d’en bas, fiers, quelque peu méprisants, conscients de ce privilège du supérieur. Certains plus amènes  répondent à votre salutation par ce regard si particulier du félin qui vous suit jusqu’au bout de votre cheminement.

    Les musiques mécaniques des engins modernes arrivent peu à peu, fanfare insolite des voitures, bus, cars, scooters et vélos électriques, klaxons intermittents…

    Par delà, les notes hautes d’une flûte traversière et parfois plus feutrées et profondes celles d’un violoncelle.

    Plus élevé encore un chant lointain lyrique aux accords répétés descend les étages d’un immeuble. C’est la dame du 4ème qui prépare son concert du week-end.

    Mon regard voyage de bas en haut accroché sans cesse par une multitude d’évènements concomittents.

    Eblouissement !

    Quelques mendiants du siècle organisent l’occupation des sols. Il y en a un qui me salue joyeusement tandis que les autres me suivent des yeux sans réclamer toutefois un euro ou deux. C’est trop tôt !

    Il n’y a bien qu’eux  qui ont remarqué ma présence. Ces pauvres ont le don de vous faire exister davantage. Et cela en dit long comme on dit sur notre monde insensé…

    J’allai acheter le pain du jour et maintenant me voici à nouveau dans l’atelier.  Je me mets au travail. Il est déjà 9 heures !

    Ecrire l’icône, écrire la couleur, écrire les mots qui attendent dessous ma fenêtre

    Leur incarnation.

    Quelle merveille que la contemplation dans le silence intérieur du temps qui passe et qui demeure !

     

    Matin citadin!

    "Les chats à la fenêtre", photo du Net!

     

    Douce soirée dans l'été retrouvé!


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