J'ai vu ce livre l'autre jour à la FNAC- Clermont et j'ai su que ce serait une belle histoire!

En effet, c'est l'histoire d'une vie de Paula, une peintre expressionniste mais bien plus que d'un mouvement pictural, elle était portée vers le mouvement, vers l'horizon grand angle!

Paula Modersohn-Becker, née le 8 février 1876 à Dresde et morte le 21 novembre 1907 à Worpswede, est une artiste peintre allemande et l’une des représentantes les plus précoces du mouvement expressionniste dans son pays.

Un musée lui ai entièrement consacré aujourd'hui en Allemagne!

 

Voici ce lien sur quelques évènements marquants de sa courte vie, Paula

Et voici ce texte, vous vous souvenez, Hommage

Je l'ai écrit justement en pensant beaucoup à Paula!

 

Paula Modersohn Becker!

 

Avec l'écrivain contemporaine Marie Darrieussecq!

 

J'espère que vous l'aimerez aussi un peu , beaucoup, passionnément...

 

 

Jolie soirée à vous!

 

"Anveld-Mazulma", mazurka!

 

Janvier, ce matin, sous ma fenêtre!

 

Je vous partage aujourd'hui ce petit texte que je viens d'écrire!

 

Janvier dans l'ombre

*

Janvier cette année

Aux jours sans lumière

Sous une brume d’ombre pâle

Et de vent

Tu te tiens

A couvert des émois du cœur.

Tu gardes la clarté

Sous ce voile incolore

Sans toutefois

Eteindre la flammèche.

La journée reste vive

Et l’on voit dans ton ciel gris

S’élever la fumée blanche des cheminées.

La chaleur s’est réfugiée

A l’intérieur de la maison

Et dessinent sur les papiers peints

Des auréoles dorées.

Et moi je rêve

A la saison nouvelle

J’aperçois déjà

Au loin de l’horizon

Le printemps

Se préparer pour la fête !

J’irai l’inviter

Oui

Pour la première danse !

Le bal

Peut commencer !

 

Et bien dansons cette belle mazurka, lumière du jour!

 

Je vous souhaite un doux week-end!

 

Ophélie Gaillard, "Lullaby"!

 

Le chemin vers Saugues!

 

Sur le chemin

*

Je me souviens de la petite maison au coin du sentier juste avant de bifurquer pour monter vers Saugues.

C’était de grand matin ! Une petite pluie têtue s’obstinait depuis le lever du jour. La lumière restait basse comme en plein hiver par temps de brume ! Nous avions mis les imperméables et des pulls bien chauds pour échapper aux assauts téméraires des eaux célestes.

Nous marchions sur le chemin des jacquets et nous étions portés par leur courage et c’était comme une flamme vive brûlant au-dedans de nous et qui neutralisait l’empreinte humide et froide des gouttes.

Bientôt je l’aperçue, nichée dans ce creux de pierre où une maigre végétation s’accrochait avec persévérance.

Une petite fumée flottait au-dessus de la cheminée retenue par les lourdes volutes de brouillard.

De la fenêtre maintenant la lumière brillait et révélait la maisonnée ! Les gens étaient au petit déjeuner ! J’en ressentis la douce chaleur diffusant dans tout mon corps un étonnant bien-être ! Comment, moi qui me trouvais dehors, par gros temps, je vivais cette intériorité conviviale ! Bonheur du jour offert par grâce sans doute et venu d’Ailleurs !

Je me souviens encore de ce sentiment très fort d’enveloppement et cette joie pour autrui de les voir heureux, à l’abri !

Voilà la bénédiction du « Camino » que je voulais vous partager aujourd’hui !

 

La petite maison d'Héloïse!

Illustration tirée d'un album-jeunesse, "Héloïse et les loups"!

 

Doux mercredi à vous!

 

Erik Satie, "Gymnopédie n°1" par Ophélie Gaillard!

 

 

Les maisons d'Allègre en Haute-Loire!

 

Je vous partage ce texte aujourd'hui dans ce mardi pluvieux et froid!

 

Maisons côté pile

*

Il y a cette face cachée

Au regard des passants

Que les maisons dissimulent

Presque jalousement

Sur leurs arrières.

Nous nous contentons souvent

De l’apparence

Dommage !

Mais si nous poussons le pas

Juste au-delà des rues principales

 Des droites lignes

Et montons ou descendons

Un peu plus loin

Vers ces lieux retirés du monde

La vie est là

L’histoire commence.

Vous découvrez des merveilles

Des jardins en cascade

Parsemés de béances

Où la terre à même nue

Porte un amoncellement

D’objets hétéroclites

De guenilles et vieux souliers

Un vieux, une vieille

Assis là depuis des siècles

Attendant……

Un enfant maître

De cette forêt sauvage

Qui vous fend des yeux

De haut en bas

Comme une bûche vive

Ou alors vous dit

« Viens voir ce que j’ai trouvé »

C’est selon l’humeur du jour

Quand il n’y a pas le chien

Bondissant et gueulant

A vous casser les oreilles

Le chat, lui, observe

Il viendra peut-être

Vous saluer

Si ça lui dit.

Rien ne l’amadoue

Ni un pâté « Sheba »

Ni des croquettes bio !

Vous apercevez aussi

Des tas de vieux journaux et magazines

Sur la table usée

Des tonnelles

Un tuyau d’arrosage

Vadrouille

Au milieu de l’allée

Des roses trémières

Des pots ébréchés

Des tulipes éparses

Appelant votre attention

Un compost mal arrangé

Dérange parfois

Votre odorat

Des semis sur l’évier du dehors

Que les habitants de la demeure

Veillent comme le lait sur le feu

Et les voilà justement

Devant vous

Avec cette jolie phrase

« On a prévu du rangement

Je lui ai bien dit

Qu’il fallait commencer 

Mais moi j’ai déjà aménagé Mon coin de travail ! 

Venez vous verrez ! »

Nouvelle surprise !

La remise ou la pièce du fond

Un petit lavabo à l’eau courante

Une étable

Une grande table à tréteaux

La verrière

Où l’araignée file sa toile

Sur un bord

Des chiffons, des pinceaux

Des tubes de couleurs

Des outils à sculpteur

Un ordi avec des enceintes

De chez BOSE, « companion 2 »

Whaou !!!

Et puis dans les matins

Dans les soirs

Quand la lumière s’irise

Avant le jour

Avant la nuit

Faisant étinceler

Ces lieux cachés, obscurs

S’y révèle

Une source

Une source de vie.

 

Côté face d'une belle maison d'Allègre!

Et le côté pile! A vous de l'imaginer!

 

Bon mardi à vous!

 

Longing Love, George Winston!

 

Ce fut une grande joie de retrouver mes pinceaux après deux semaines de pause!

Je viens de terminer le beau visage de Marie-Madeleine implorante. Il fait partie de l'icône de Jésus et Marie-Madeleine, "Noli Me Tangere".

C'est une icône de tradition grecque byzantine mais de facture contemporaine.

 

Marie-Madeleine, l'implorante!

Je l'ai écrite sur toile de lin brut à l'huile sur un châssis de 41/33 cms.

Quand je me tourne vers Toi Seigneur, tout mon être et la terre et le ciel s'enveloppent d'un immense amour!

 

Douce soirée à vous!