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    "Dans les steppes de l'Asie Centrale" de Borodine!

     

    AVENT 2019!

    Dessous ma fenêtre en Novembre cette année!

     

    Comme chaque année, je vous partage humblement notre petite feuille de route! En effet, nous entrons dans le temps joli de l'Avent demain dimanche!

     

    AVENT 2019

    *

    Voici à nouveau le temps de l’Avent qui nous appelle vers l’horizon, vers ce point ténu où la lumière tente de naître à nouveau.

    J’ai retenu cette parole d’Esaïe  9/1-2  dans l’Ancien Testament :

    « Le peuple qui marche dans la nuit

    Voit une grande lumière.

    Pour ceux qui vivent dans le pays de l’obscurité,

    Une lumière se met à briller… »

    Une autre traduction dit, « Pour le peule qui vivait dans l’ombre de la mort,

    Une lumière a resplendi. »

    Je me souviens de cette très belle musique de Borodine qui s’intitule « Dans les steppes de l’Asie Centrale » et qui ponctue ma vie par intermittence.

    Je la choisis  pour accompagner notre écoute de cette Parole de Dieu.

    Nous sommes conviés à lever notre regard vers cet espace autre où l’horizon s’ouvre, s’élargit avec d’autres paramètres que ceux qui régissent nos sociétés modernes et notre quotidien personnel.

    Relever la tête pour  voir de plus haut et de plus loin ce qui fait le fondement de notre vie, de notre personnalité profonde.

    Visiter ces grandes steppes où soufflent les vents avec l’Esprit Saint pour compagnon de voyage.

    Guetter avec Lui cette infime lumière qui a besoin pour naître de notre pauvre regard.

    Dans cette nuit opaque de nos sens et de nos pensées, nos sentiments, nos illusions, nos convictions, nos certitudes… où se perd ce lumignon, le voyons-nous encore ?

    Au-delà de nos doutes orgueilleux, croirons-nous cette infime lueur qui vient nous apporter le don de Dieu, son enfant qu’Il nous confie comme une poésie de l’Amour, l’espérance divine pour un nouveau cap, une orientation autre de nos façons de vivre, entrer dans la mesure des grandes steppes de l’Amour comme le dit si joliment le grand Saint Augustin, « La mesure de l’Amour, c’est l’Amour sans mesure »

    L’Amour, lumière qui nous ouvre à la poétique du quotidien où le langage, les mots, les êtres et les choses, la nature entière nous apparaissent dans leur profondeur, leur âme, le cœur de la vie à fleur de nos mains.

    Nous laisserons-nous conduire vers cette lumière poétique de la Vie qui passe à nouveau près de nous ?

    Comprendrons-nous qu’Elle vient pour nous éclairer et prendre soin de nous et donner à nos vies cette beauté sereine qui ne passera pas !

    Et je pense à cette autre Parole D’Osée, l’un des plus grands poètes avec Esaïe qu’il nous ait été donné dans les siècles !

    «…Mais il n’a pas compris

    Que je prenais soin de lui… » Osée 11/3-4

    L’Avent qui vient verra-t-il naître notre Oui à l’infime lumière de Dieu ? 

    Dans l’espérance au-delà de nos souffrances !

     

    Bel Avent !

     


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    Elisabeth Joy Roe, Nocturne de John Field!

     

    En compagnie d'Elisabeth, je vous partage juste mon paysage familier  de ce dimanche soir! Dans un mois, nous serons à la veille de Noël!

    Mon paysage familier!

    Ce soir, dessous ma fenêtre!

    Même la nuit, la lumière demeure et habite avec nous nos peines et nos joies et du coup l'espérance renaît chaque matin!

     

    Bien à vous et jolie semaine!


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    Oh, The Deep Love of Jesus!

     

    Quand tout à coup, vous vous trouvez en face de l'extrême souffrance, de l'extrême misère, vous êtes plongés vous-mêmes dans une extrême interrogation et vous participez  quelque part dans votre coeur à un extrême désarroi!

     

    Je vous partage ce texte que j'ai écrit dans ce long chemin des visites à l'hôpital pour mon enfant malade.

     

    Ode aux malades

    *

    On les voit

    Errer dans les couloirs

    Hagards, pleurant

    Ou criant

    Quelques uns

    Toujours rivés au sol

    Vers la porte

    Devant le bureau des soignants

    A la sortie.

    Sortir de quoi au juste

    Ils ne le savent plus guère

    Tellement leur espoir

    S’est figé dans un monde

    Bien à part

    Lunaire

    Opaque

    Sans lumière ni éclat

    Où le temps se perd

    Dans une extrême lenteur

    Dans une extrême langueur.

    Ils attendent

    Leur liberté.

    Puis on les voit

    Dans les rues de la ville.

    Personne ne sait leur détresse

    Ils l’ont oubliée d’ailleurs eux-mêmes

    Plongés

    Dans leur univers médicamenteux.

    Nul ne sait leur immense souffrance

    Muette.

    Ils vont traînant leur vie

    Comme un bagage trop lourd.

    Pourtant vers les lointains

    Leur regard se porte

    Vers ce royaume encore inconnu

    De la délivrance.

    Et moi je prie

    Pour eux

    D’une prière très pauvre

    Pour que le jour

    Se lève

    Sur leur épaisse nuit.

     

    Pour Daniela, Fattima, Sarah, Charky, Julien, Titi, et les autres....

     

    https://www.artmajeur.com/medias/mini/c/a/carlo-aventuriero/artwork/12772658_vent-force-3.jpg

    "Vent de Force 3" Acrylique sur toile d'un ami peintre, aventuriero!

     

    Dans l'espérance!


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    Piano Bleu!

     

    Voici un des textes que j'ai écrit pendant cette dure période et que je vous partage en confiance! Ce n'est pas encore l'horizon grand angle mais le jour vient et le soleil se lève enfin!

     

    Quand souffle les vents contraires!

    Fouilles de l'Inrap, photo du net!

     

    Impuissance accablée

    *

    Je n’ai jamais connu encore

    Dans ma vie

    Cet état d’accablement contraint

    Par la maladie d’un proche

    Particulièrement d’un enfant.

    Le temps s’écoule

    Monocorde et monochrome.

    La vie autour de soi se dévide

    Défaite

    De toute émotion

    De toute prise sensorielle.

    Vous êtes au chevet

    De la vie qui se perd

    Sur les chemins glaiseux et glauques

    Du mental.

    En silence

    Vous écoutez

    Et vous vous efforcez

    Doucement et avec peine

    De ramener votre enfant

    Vers les petites choses concrètes

    Du quotidien.

    Vous l’observez dans cette attente

    Très lente

    D’un mieux-être.

    Vos journées se racornissent

    A une peau de chagrin

    Et toute votre attention

    Se fait la servante

    De votre pauvre malade

    Vous êtes accablée de fatigue.

    Mère, père et enfant

    Se rejoignent ainsi

    Dans ce voyage lunaire

    Où la vie s’est absentée

    Et pour combien de temps ?

     

    Sortie d'hôpital! On va vers le jour maintenant!

     

    Jolie soirée à vous!

     

    Il neige plein temps chez nous! Voilà le grand hiver!

     


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