• Episode cévenol!

     

    Arasta Bazar, "Le Parquet"!

    Ce sol où l'on marche, où l'on danse,où l'on s'allonge... en oubliant une de de ses instances essentielles, le sacré!

    Je vous invite à écouter cette très belle musique! Regardez bien les pieds pèlerins de la jeune femme qui s'inscrivent sur le parquet semblables à des mots à la fois sûrs et hésitants qui cherchent leur chemin. C'est tout simplement beau!

     

    Bonjour les ami(e)s!

     

    Les cévenols qualifient d'épisodes ces pluies soudaines et fortes qui se déploient sur leurs montagnes de manière récurrente en toutes saisons.

    Voilà un aperçu de notre petit épisode à nous aux Abeillères, en Cévennes.

     

    Episode cévennol!

    La maison des Abeillères!

     

    Je vous partage aujourd'hui ce petit texte que j'ai écrit auprès de la grande cheminée en compagnie de la pluie dominicale.

    Episode cévennol!

    La grande cheminée des Abeillères!

    L'on entendait craquer le joli bois de châtaignier et son chant s'élevait comme une berceuse des siècles!

    Episode cévennol!

    Les branchettes pour allumer le feu en douceur!

    Episode cévennol!

    Le bois sous l'escalier tout près!

     

    Il fait très froid dans la maison !

    Par bonheur, le feu brûle dans la grande cheminée !

    C’est alors que je me souviens de ces jolies maisons de ville, dans les quartiers historiques dits « Vieille ville » comme il y en a, chez nous, au Puy en Velay.

    Vous savez, un petit escalier de pierre, montant vers un étroit perron, à l’ombre chaude d’une belle glycine ou d’un rosier généreux.

    La baie à meneaux est entrouverte et l’on aperçoit le blanc voilage de lin fin qui joue avec la lumière et le vent du jour.

    L’on devine un intérieur ambré tout habillé à l’intime.

    Les accents graves et profonds d’une musique, d’un chant appellent doucement votre écoute ; ce sont les larmes de La Renaissance selon Les Lamentations de Jérémie par Rolland de Lassus, ce me semble !

    Il fait chaud ce jour-là !

    On s’assoit sur la première pierre d’escalier.

    On s’est permis cette petite impertinence de s’inviter chez l’autre sans qu’il s’en aperçoive.

    Et l’on rêve avec lui d’un bonheur à venir qui ne saurait tarder, en se laissant bercer par la voix profonde et sûre des Lamentations.

    Aujourd’hui, il pleut en Cévennes ! Je ne suis pas chez moi mais dans ce lieu qui me le rappelle et qui, quelque part, lui ressemble.

    Ma maison m’attend avec ce que j’y ai mis de labeur. J’y ai tant mis de moi-même, on pourrait dire comme une longue lamentation, que je peux désormais porter ailleurs son chaud et dense matériau comme un doux manteau d’hiver me protégeant des intempéries et sous lequel aussi, je peux accueillir l’autre, réchauffer son lieu froid et austère de sa douce maternité.

    C’est l’image inscrite sur mon CD dont je me suis souvenue là dans ce beau lieu de foi.

    L’on y voit cette femme de La Renaissance, penchée sur le corps du Seigneur inanimé, répandre en larmes sa compassion et qui fera du Christ, Le Ressuscité !

    Ainsi, chacun de nous, en lui, porte une maison de charité qu’il peut ouvrir ou fermer.

    Mais celui ou celle qui va entrer saura-t-il accueillir le soin qu’on lui veut donner ?

    Dans les aléas du cœur, nous irons de maison en maison et selon, apporter le soin ou le recevoir.

     En tout cas cet appel est certain :

    Partage tout ce qui est en toi, en ta maison.

    La paix, la joie, la beauté, la tendresse, l’abondance ou la disette.

    Appelons constamment la prospérité de Dieu sur nos maisons, sur tout être et toute chose.

     

    Aux abeillères, le 18 octobre 2015

    Episode cévennol!

    La croix de la chapelle!

    Episode cévennol!

    Avec le superbe bouquet au pied de l'autel!

     

    Le feu brûle dans la cheminée aujourd'hui à la maison et la prière se dévide peu à peu dans l'ouvrage du jour.

     

    Pour un jeudi paisible et dans l'espérance!


  • Commentaires

    1
    POPOPOPO
    Jeudi 22 Octobre 2015 à 19:21

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    2
    Mouchette
    Dimanche 25 Octobre 2015 à 10:27

    C'est comme si l'éloignement de ton nid t'en montrait toute la consistance.

    C'est vrai que ton "chez toi" te ressemble et que où que tu ailles il te suit puisqu'il fait partie de toi.

    Je suis certaine que tu étais bien auprès de l'âtre dans la paix et le silence.

    Je t'embrasse très fort.

    3
    Jeudi 29 Octobre 2015 à 15:36

    sublime billet ma Laure, à te lire accompagné avec cette très jolie musique, l'émotion est là ! c'est bon et beau ! merci pour ce délicieux moment !

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