• Oups!

     

    Opa Tsupa!

     

    En écoutant cette superbe valse, j'ai réalisé que j'avais oublié de vous partager le texte de Ma petite Manouche!

     

    Oups!

    La Petite Manouche!

    Vous retrouverez les détails de la toile sur ce billet là, en sélectionnant puis en cliquant sur le lien:

    http://3soleilsbleus.eklablog.com/l-arbre-a-guimauve-et-la-petite-manouche-a126582216

     

    L'Arbre à guimauve et la Petite Manouche

    *

    La petite Manouche avait pris naissance au cœur des guimauves et des confiseries de fête foraine.

    Son premier souffle respirait les effluves sucrés et colorés des pommes d’amour et des barbes à papa.

    Depuis toujours, elle cultivait dans son jardin intérieur des chiques aux robes élégantes et rêvait d’un royaume de douceur et de chaleur intense comme un long jour d’été où le soir s’étire sur des chemins à perte de vue, où l’on peut chanter, danser et courir avec les lucioles, les cigales, les papillons et même les grands oiseaux de nuit, à perdre haleine !

    Un perroquet, sur l’arbre, ne parlait pas mais comprenait tout. Il suivait partout la petite Manouche et lisait dans ses pensées comme dans un livre ouvert en plein midi !

    Aussi était-il curieux de savoir comment elle allait s’y prendre pour faire sortir de son imaginaire le pays de Guimauve !

     

    Aux veillées, les vieux tziganes racontaient toujours cette histoire d’un arbre à sucre d’orge que le soleil Topaze gardait jalousement dans la forêt des guimauves.

    On disait qu’il cachait sous ses branches à meringues les secrets gourmands de la Grande Guimauve,

    Celle qui donne longue vie et fait sourire même les larmes !

     

    Un matin de printemps, la petite Manouche se mit en route et le perroquet sur ses pas, vous pensez !

    Elle marcha longtemps, la jarre sur son épaule, vers le soleil Topaze de l’horizon.

    Son épaule endolorie l’obligeait à se reposer. Elle se baignait dans les sources claires du chemin pour se délasser puis reprenait  sa route d’un pas ferme et assuré.

    Enfin arriva-t-elle au bord de la nuit pâle, apercevant un peu plus loin l’arbre à guimauve tel un grand ostensoir !

    Des exhalaisons de vanille, de framboise et de menthe frissonnaient dans l’air sombre !

    La petite Manouche sentait la faim lui tirailler le ventre.

    L’arbre à guimauve, généreux, qui l’avait vu venir de loin l’invita à se reposer près de lui et il dit :

    « Que veux-tu de moi, petite Manouche

    Que tu arrives de si loin ! Tu es épuisée de fatigue !

    Mange donc quelques unes de mes guimauves et voici une douce brioche aux pralines et encore ces gaufres dorées avec du chocolat et de la belle chantilly ! C’est le soleil Topaze qui les a préparées pour toi et ton perroquet ! »

    -Ah ! Merci, merci mon arbre ! Oh ! Ce perroquet curieux me file sans cesse à la trace !

    Mais la petite Manouche est partageuse et mange de bon cœur avec le gros perroquet !

    En contemplant l’arbre à guimauve, elle lui confie son admiration et sa joie de l’avoir enfin trouvé !

    -Tu es l’arbre de mon jardin et maintenant, je ne te quitte plus.

    -Retourne chez les tiens ! C’est là-bas, chez eux que ton jardin doit s’éveiller. Tu portes en toi tout ce qu’il faut pour qu’il éclose à la lumière du jour. Et voici le parchemin sacré où te sont rappelées toutes les consignes pour que pousse en ta terre la Grande Guimauve,

    Celle qui donne longue vie

    Et fait sourire même les larmes.

    Mets-le en sûreté dans ta petite jarre et va ton chemin, petite Manouche !

    Le gros perroquet aurait bien voulu savoir et lorgnait d’envie la petite jarre bien calée sur l’épaule de la petite Manouche !

    Patience, se disait-il en lui-même ! Je verrais bien !

     

    Les voilà ainsi repartis dans leur pays des trois lunes.

     

    Des années plus tard, un immense et beau jardin y avait prospéré ! Il y avait des grandes fleurs chiques, un arbre à guimauve, des baies abondantes de sucres d’orge aux couleurs acidulées flamboyantes, des pommes d’amour en rang d’oignons et à portée de bouche et toutes sortes de merveilles gourmandes comme il n’y en aura jamais de par ce monde !

    Deux bambins, parmi ces mirifiques plantes, jouaient avec une famille de papillons caramels.

    C’étaient les fanchous de la petite Manouche qui avait grandi et était devenue une jolie maman, accompagnée de son gentil tzigane aux yeux de réglisse noir et au teint café crème.

     

    Il y eut beaucoup d’autres enfants dans le jardin de la petite Manouche qui faisait sourire même les larmes !

    Le gros perroquet en restait époustouflé et il ne parvint jamais à comprendre le secret merveilleux de la petite Manouche !

     

    L’histoire est finie ! Elle s’est envolée par la cheminée d’où elle m’était venue !

     

    C’est ainsi bonnes gens !

     

    Joli dimanche à vous en compagnie de la Petite Manouche!


  • Commentaires

    1
    popopopo
    Dimanche 13 Novembre 2016 à 15:49

    histoire contée de mamie en fillette

    depuis le début des temps jadis

    on ne me l'avait jamais contée

    car je fus garçonnet

    guy

    https://youtu.be/0ICjJyU6INs

    2
    Mouchette
    Dimanche 13 Novembre 2016 à 22:02

    Tellement jolie... Ah que cette histoire pleine de couleurs est belle! Et puis elle est aussi une vraie leçon de vie. 

    Je t'embrasse ma Laure.

    3
    Vendredi 2 Décembre 2016 à 18:06

    Envolée par la cheminée,
    L'histoire contée m'est arrivée
    Sur mon écran bariolé
    de toutes les plumes du perroquet.

    Bises du soir.

    DadErell

     

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