Didier Renouvin, "Chanson d'automne"!

Voici une nouvelle nappe sur le thème de l'automne que j'ai peinte en deux après-midis!

Des feuilles qui dansent autour de la table!

Elles s'égrènent semblables aux notes de la partition de cette douce mélodie d'automne.

Il suffit de cueillir quelques branches et feuilles dans le jardin ou bien la campagne proche.

On utilise de la peinture pour tissus clairs thermofixable, genre "Setacolor" par exemple, un rouleau encreur qui sert pour imprimer les feuilles sur le tissu et du sopalin, des pinceaux à pochoirs.

Il vous faut de la patience!

Alors, on passe sur l'envers des feuilles ( car ainsi, les nervures apparentes donnent plus d'effet de matière sur le tissu) la peinture de son choix. Attention, les feuilles ne doivent pas être sèches car elles se brisent, ni humides sinon, elles se chiffonnent. Il est bien de les cueillir une heure ou même quelques minutes avant de commencer le travail.

On dispose le tissu, ici, la nappe, sur un grand carton pour ne pas tacher le plan de travail.

Puis, on dispose la feuille ou la branche sur du sopalin que l'on aura posée au préalable, sur une vieille assiette.

On enduit de peinture juste assez sans excès sinon, il y a risque de faire des taches sur le tissu.

 On prend  délicatement du bout de deux doigts la feuille.

On la pose sur le tissu et on la couvre d'un  sopalin.

On aplatit au rouleau encreur une à deux fois de suite.

On retire le sopalin doucement et l'on voit ainsi la feuille imprimée sur le tissu.

On dispose les feuilles de façon aléatoire sur le tissu sans trop réfléchir. C'est plus joli! Et on en imprime ainsi autant que l'on désire!

Enfin, après le temps de séchage, on fixe la couleur au fer, sans vapeur, chaleur coton, sur l'endroit et l'envers bien régulièrement en utilisant une feuille de sopalin pour protéger d'éventuelles bavures.

L'ouvrage est prêt au service!

On lavera à 30° sur un cycle court en machine. Pas de souci!

Vue sur un angle de la table!

Des feuilles de toutes sortes!

Voilà, c'est une idée-déco proposée par "Esprit d'Ici",  (mois de juillet-août 2015) une revue sympa que l'on trouve en librairie ou grandes surfaces.

"Jolie Fourmi", avait aussi peint une nappe de Noël avec ce même procédé!

La table de repas est un lieu de vie important où les partitions de chacun s'expriment sur toutes les gammes et tous les tons parfois fortissimo mais c'est le temps de l'échange et de la rencontre, un moment qui doit rester toujours convivial et festif!

Autrefois, l'on chantait ou l'on racontait des histoires de famille, des contes, des rêves... Aujourd'hui, l'on a un peu perdu cette coutume!

La table reste le lieu, pourtant, privilégié de la rencontre et du partage et de la réconciliation!

C'est aussi la grâce de La sainte Cène!

Et ce petit bouquet de pétunias s'accorde à ravir avec la nappe!

Bonne table à vous!

Didier Squiban, "Variations sur laridé à 6 temps"!

Ecoutez donc cette magnifique mélodie tout en découvrant le tumulus néolithique de Dissignac proche de Saint Nazaire.

Didier Squiban est un pianiste brestois qui a superbement revisité les mélodies traditionnelles de son pays breton.

C'est notre Manon qui nous a conduit jusqu'au tumulus de Dissignac. Ce fut un moment coeur et j'ai été très sensible à l'atmosphère du lieu, (il pluvinait), à la personne de la jeune femme guide qui nous accompagnait juste tous les trois et avec laquelle j'ai bien échangé.

Non loin de la mer et de ses bijoux végétaux, juste en amont de la côte!

Le Tumulus de Dissignac!

Vous voyez les entrées des chambres funéraires. Elles étaient creusées et orientées sud-est, de façon à ce que le solstice d'hiver éclaire le fond des grottes. Pour ces peuples du néolithique, c'était sans doute un symbole de renouvellement et de renaissance.

Les pierres étaient rapportées de la côte environnante et transportées sur de gros et longs rondins de bois.

Les murs sont construits en pierres sèches recouvertes de terre et dressées de manière concentrique, étagées en gradins. Une construction savante qui protégeait le tumulus d'éventuels prédateurs.

Des dessins recouvrent les voûtes et les archéologues en les interprétant, ont émis diverses thèses à ce sujet.

Le tumulus de Dissignac est considéré comme l'un des plus beaux mégalithes de France.

Ce fut un retour dans notre mémoire archaïque qui m'a beaucoup émue!

Soleil couchant sur l'océan!

Au soir descendant, je me souviens...

Mon arrière grand-mère était bretonne de par sa branche maternelle.

Sa propre mère avait épousé un gars du pays de Loire à charbon. Il était alors au régiment. Cela durait longtemps à cette époque! Puis il l'avait emmenée dans cette noire contrée où la misère était aussi sombre et profonde et prolifère que les mines à charbon.

Elle n'a jamais pu revoir sa chère Bretagne et l'océan tant aimé. Elle est morte de chagrin et de mélancolie très tôt.

Et mon coeur est resté accroché quelque part là-bas sur la grève bretonne.

Je me souviendrais toujours et j'espère retourner une autre fois au pays de mon arrière arrière grand-mère!

Avec Pierre nous connaissions déjà la région car nous  avons été directeurs de centres de vacances pour enfants pendant des années, ( nous avons travaillé 25 ans de notre vie en tant que responsables, des moments aussi inoubliables et riches de partages mais c'est une autre histoire encore!).

C'est mon dernier petit billet des vacances en Bretagne. J'ai choisi le parti pris de l'effet carte-postale pour vous donner une vue d'ensemble et l'envie d'aller voir par vous-mêmes ce beau pays!

Je vous parlerais un autre jour de notre petite halte à Poitiers.

En attendant, joli mardi à vous!

Le groupe Pilpazig!

Sur cette superbe gavotte très bien interprétée  par Pilpazig, je vous partage aujourd'hui quelques photos sur l'environnement architectural que nous avons apprécié pendant ce séjour en Bretagne.

Il est vrai, pourtant, que l'urbanisation altère de plus en plus le littoral malgré les efforts des architectes! Mais comment y remédier? Une gageure pour les années à venir!

Le charme des vieilles pierres du Pouliguen et de Batz, du Croisic et bien-sûr Guérande!

Guérande!

Passé et Modernité!(Pornichet, Le pouliguen, La Baule et Batz).

Parfois, de belles maisons avec un cachet terroir coincées entre des murs d'immeubles géants et qui ont très mal vieillis comme à La Baule! Quel dommage!

Heureusement la poésie!

Qui s'accroche aux portes et aux murs de gentilles maisons comme un parfum très doux sur le corps d'une femme!

Et puis des gourmandises à gogo!

Difficile de résister pour une "Couleur-Parenthèse"!

Caramel-Beurre Salé, Crêpes et Galettes inimitables et exquises et le Cidre!

J'ai particulièrement aimé les saveurs de" Crêp'Ap part", avec ses produits artisanaux, ses farines bio et sa cuisine du marché!

Juste près de l'église du Pouliguen où nous avons également eu le plaisir d'assister à un beau concert, le dernier de la saison, avec Florence Ladmirault à l'orgue et Jean Hauray à la bombarde!

C'est ici!

Joli lundi gourmand!

"Mélodies bretonnes", bombarde et orgue!

C'est dimanche et c'est le jour pour vous partager un aperçu de ce très beau patrimoine religieux que nous avons découvert  en pays breton.

Des églises!

Du roman au gothique avec des empreintes celtiques et même parfois mauresques.

Vous voyez ici l'église de Guérande et cette abbaye surprenante de Batz, la chapelle du Mûrier.

La chapelle Notre-Dame-du-Mûrier se dresse à quelques dizaines de mètres de l’église Saint-Guénolé. Malgré l'orthographe utilisée, le terme mûrier ne se réfère pas à l'arbre homonyme  même s'il existe une légende selon laquelle un naufragé, le seigneur Jean de Rieux de Ranrouët, guidé vers la côte par une statue scintillante de la vierge placée dans un mûrier, à l'endroit duquel il y aurait fait construire l'édifice , mais vient plutôt de murié, déformation du latin muria qui signifie saumure, ou par extension marais salant. Vers le milieu du XV^e siècle, pour se protéger de la peste qui ravage alors la Bretagne, les Batziens font le vœu de réédifier un ancien sanctuaire dédié à Marie, alors en ruines et situé près de l’église Saint Guénolé. Bien qu'à cette époque le commerce du sel soit florissant, les ressources locales s'avèrent insuffisantes pour financer la construction. Aussi, le duc de Bretagne Jean V demande au pape Eugène IV d’accorder des indulgences aux fidèles qui visitent la chapelle et qui par leurs dons aident à l’édification du bâtiment qui est achevée en 1496. Mais la toiture est arrachée par un ouragan en 1819 et l'édifice reste depuis lors à l'état de ruines. Le Conseil municipal refuse d'ailleurs en 1847 de céder ces dernières à la fabrique de la paroisse du Pouliguen.

La croix en bois de Roffiat est ornée de treize cœurs ; elle est dédiée à Notre-Dame du Bonheur. Elle recevait autrefois la visite des jeunes fiancés. On y voit aussi un marteau et une lance, instruments de la Passion, mais également des petits cœurs, une couronne d’épines et un coq évoquant le Reniement de saint Pierre.

La lumière où dansent les couleurs!

Très émouvante Piéta de l'église du Croisic!

Le Visage des larmes!

La croix des douleurs, à Batz!

Son histoire!(Vous agrandirez l'image).

Pour terminer sur une note d'espérance!

Notre patrimoine religieux ne serait-il qu'un grand musée, gardien précieux de vieilles légendes où dorment paisiblement la foi et l'amour, attendant désespérément la guérison de nos vies à l'ombre de notre incrédulité récurrente!?

Joli dimanche à vous!

Mélodie bretonne au hautbois baroque!

Aujourd'hui, je vous emmène à la rencontre du monde marin où la lumière et la couleur voyagent dans la nuit!

A l'image de l'opulence des grands fonds marins!

Les manchots très sympathiques!

Mais qui est l'intrus ici venu pour profiter du repas offert gratos!

Drôles de poissons, ceux-là!!!

Attention à l'Ancien! Il date de loin et il en "connaît un rayon" sur le monde!

Ne manquez pas d'écouter la jolie mélodie, le hautbois évoluant, paisible, comme un hippocampe, la musique de l'océan.

Joli vendredi dans la lumière!