• O mon coeur!

    "En attente"! Dans "Mes chemins de campagnes"!

     

    Bonjour à toutes et tous!

    Je vous partage aujourd'hui sous un ciel lumineux et serein, dans la magnificence de la lumière du printemps mon petit texte que je viens d'écrire.

    Il est aussi pour ceux, celles qui traversent une peine, un moment difficile! Que mes simples mots les encouragent à la Vie!

     

    Anouar Brahem, "The astounding eyes of Rita"!

     

    Champ de lumière

    *

    O mon cœur

     Quelle grande peine sur toi

     En ces premiers jours de Carême

     Qui épuise ta force

     Et tes élans joyeux

     En semant dans ta paisible demeure

    La fatigue et le doute.

      Mais vois cette grande lumière

    Qui illumine cette saison première

    Où le soleil descend jusqu’à la nuit

     Sans vouloir la quitter

     Et dès l’aube s’élance

    A tire d’ailes pour féconder

     De ses rayons d’ombre clair

    Toute chose et tout être.

         Contemple O mon cœur

     Cette clarté divine et laisse-là

     Je t’en prie

     Habiter ta souffrance profonde

     Etendre sur tes plaies

     Son émollient passage

     Et combler de douceur

     Tes ravines de larmes.

      Tu verras O mon cœur, tu verras alors

     S’exhaler goutte à goutte

    La nouvelle rosée

     Dans ce bain de jouvence

    Cette grande clarté

     C’est l’Amour qui te vient

     C’est Le Christ Jésus qui te sauve.

     Et sur cette grande peine

     Voilà qu’un grand champ de blé

     Il a semé pour toi.

      C’est le joli Carême ! Hosannah !

     

    Voilà que vibre encore ce jour ce beau champ de lumière et mon coeur est confiant!

     

    O mon coeur!

    Au loin, les Cévennes!

     

    O mon coeur!

    L'arbre séculaire!

     

    O mon coeur!

    Espace de prière à Sereys!

     

    Ces photos, je les ai prises lors d'une petite rando avec mon fils Aurélien et ma petite fille Lucie, il y a quelques jours. Et là dans ce superbe lieu , nous sommes restés un moment, l'un  priant, l'autre rêvant ou jouant dans la paix de ce jour!

     

    Jolie journée à vous!

     

     


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  • Alain Caburet, "La Samaritaine"!

     

    Voilà de nouveau ce temps particulier du Carême où nous remettons les pendules à l'heure selon cette expression familière!

    En effet, le Carême nous invite toujours à retrouver cette intimité avec Le Christ Jésus, à repenser notre première rencontre avec Lui, sa Parole Sainte, à ce qui motive notre foi, ce qui la met en mouvement aujourd'hui, son impact dans notre vie et dans le monde actuel.

    Cette année, en famille, nous cheminons  avec La Samaritaine et nous réfléchissons sur le lien familial, social et la parentalité, les exigences, les limites et jusqu'où peut aller notre engagement dans la relation.

     

    Joli Carême!

    Jésus et La Samaritaine, huile du XIXème siècle!

     

    Je n'ai pas retrouvé l'auteur de cette peinture mais peut-être le savez-vous!

    Je suis très touchée par l'expression soutenue et pleine de miséricorde de Jésus.

     

    Voici donc notre feuille de route de notre Carême familial.

     

    Evangile de Jean chap. 4 versets 5 à29

     

    Cette année, nous cheminons en compagnie de la Samaritaine de l’Evangile de Jean.

    Nous connaissons bien son histoire qui, aujourd’hui encore, peut nous instruire dans notre quotidien.

    Visualisons d’abord la scène. Les disciples sont partis faire les courses en ville. Jésus, fatigué de la route, ne les a pas suivis et s’est assis au bord de ce fameux puits de Jacob pour se reposer. On remercie déjà ce Seigneur fatigué qui ne condamne pas la fatigue et l’arrêt des activités et par là même nous invite aussi au repos.

    Le repos, salutaire, puisqu’il nous permet de retrouver des forces et nous recentre sur l’essentiel à faire ou à dire, ou à ne pas faire et ne pas dire, retrouver la vision, le projet qui va nous remettre en chemin. Ce temps de pause nous invite également à prendre soin de nous personnellement.

    Alors, dans ce joli Carême qui nous revient, saisissons l’invite et refaisons-nous une beauté.

    Et puis osons la différence !

    Et puis encore osons la rencontre !

    Et jésus va provoquer cette rencontre superbe avec cette femme de Samarie !

     

    C’est l’heure où les femmes viennent remplir leurs jarres. Celle de la Samaritaine est à la fois vide et pleine à rabord, lourde de son histoire, de ce chemin peineux qu’elle doit faire chaque jour, dans ce temps linéaire qui l’épuise, lui ôtant l’envie d’aller plus loin. Rien ne bouge dans son univers monotone et fermé. On perçoit très bien sa marginalité : elle est samaritaine, donc déjà mis à l’écart des autres, de ceux qui ne sont pas comme elle…juifs ou mariés ou reconnus dans le clan social… On imagine qu’elle presse son pas et rase les murs pour éviter le regard pesant et jugeant des autres villageois.

    Et nous, nos cruches et potiches, de quoi sont-elles pleines et vides, quelles pesanteurs nous retiennent dans l’inertie d’être au monde ?

    Jésus la voit venir de loin et il connaît entièrement son histoire comme la nôtre d’ailleurs et Jésus l’interpelle à ce sujet.

    Mais la Samaritaine se cache derrière des considérations d’ordre ethnique, culturel, religieuse pour éviter cette relation gênante ! On ne parle pas à un homme et de plus à un juif !

    Et nous avec qui parlons-nous au quotidien ? De quel ordre sont nos barrières, n’avons-nous pas constituer des ghettos même dans nos paroisses ?

    La conversation qui se met en place alors reste en surface et Jésus va tout de suite y mettre un terme en posant une question, une demande à la Samaritaine qui la renvoie aux fondements même de sa vie. Tout d’abord, « donne-moi à boire » et ensuite « Va me chercher ton mari » lui demande Jésus.

    Et cela déclenche un retournement de la rencontre, La samaritaine prend tout à coup conscience de ce qu’elle est, de ce qu’elle vit, reconnaît dans cet homme qui lui parle une réalité autre, un espace de liberté, de vérité, d’humilité. Un partage de personne à personne s’ouvre ! Bas les masques, ils ne sont plus agissants, enfermant l’être humain dans un ou des personnages.

    Maintenant la rencontre peut se faire entre Le Christ et la Samaritaine.

    Et jamais on n’avait vu un tel partage si profond, si savant d’une si haute théologie entre un homme et une simple femme, à cette époque !

     

    Et pour nous, l’ouverture vers la rencontre en profondeur, celle-là seule qui peut combler notre cœur d’humanité passe-t-elle par cette déposition de nos masques et de nos lourdes jarres personnelles et patrimoniales.

     

    La rencontre de Jésus avec la Samaritaine la conduit plus loin, vers une renaissance d’elle-même, fait d’elle un être libre au-delà des données de genre, de culture, de religion… et le Seigneur en l’invitant à aller chercher son compagnon la remet en chemin social vers l’autre, vers la communauté et elle peut librement et dégagée de toute culpabilité, de tout jugement témoigner de cette fabuleuse rencontre auprès des gens de son village :

    « Venez voir ! J’ai rencontré un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ! C’est peut-être le Messie ! » Alors les gens sortent de la ville et ils viennent voir Jésus.

    La Samaritaine renaît à sa parentalité en accueillant pleinement son identité dans une grande joie et liberté retrouvées d’être au monde, celui dans lequel elle vit.

    En fait cette rencontre, c’est l’histoire d’une guérison, la guérison du lien !  Comprendre que nos liens s’inscrivent d’abord dans la foi au Christ et que c’est Lui qui les épanouit et nous éveille plus loin dans l’amour, la confiance, l’espérance…

    Jésus élargit sa parentalité en l’envoyant vers les autres, assouplit ses limites pour faire d’elle une accompagnante, une mère en Israël.

    Et cette Rencontre fait d’elle un témoin du Christ !

    Et nous, ne voulons-nous pas aussi rencontrer ce Jésus qui redonne le lien et nous renvoie sur les berges jolies de notre humanité, nous donnant la grâce de devenir pour nos proches et le prochain qui passe près de nous des accompagnants et pourquoi pas des pères et mères en Israël( c'est à dire dans le monde où nous vivons) ?

    Dans ce Carême qui nous vient doucement, prions les uns pour les autres, pour que ce Jésus Fils du Dieu Vivant, nous pose la bonne question, nous fasse la bonne demande, celles qui nous remettront sur la route de la vie, de la rencontre, du partage, du lien d’humanité !

     

    Joli carême à tous !

     

    Mon petit billet s'adresse à des chrétiens mais aussi à toute personne désireuse de partager simplement ce que nous croyons. Pas d'exclusion!


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  • Adrian von Ziegler, "Morning Dew"!

     

    Bonjour les ami(e)s!

    Je vous partage aujourd'hui ma petite avancée sur ma toile dont le sujet est le jardin d'Eden.

     

    Du côté d'Eden!

    Et voici l'ange!

     

    Je vous rappelle que je travaille sur du velours d'ameublement avec une peinture à l'huile.

    Au delà des doutes, de la fatigue et parfois le découragement, je continue! Je m'aperçois ainsi que la toile s'anime et s'équilibre, prend de l'épaisseur, du sens que je ne soupçonnais pas et peu à peu la lumière vient.

    Au fur et à mesure que j'avance, les divers éléments s'épousent et s'appellent les uns les autres tout en me pressant chaque jour de me mettre au travail!

    Mais les bougres ne se rendent pas compte de la densité du quotidien avec son lot de peines et de joies! Alors patience et espérance dans le lendemain!

     

    Du côté d'Eden!

    Une bête est né!

     

    Ces bêtes sont très gentils et m'apprennent la joie de vivre! J'ai parfois l'impression de visiter les univers fantastiques tels que celui de Tolkien par exemple!

    Je dois dire que ce travail m'apporte beaucoup de sérénité. Créer de ses mains est toujours un bonheur à cultiver.

     

    Je vous souhaite une douce soirée!

     

     


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  • Sébastian Demrey," Compte les bienfaits de Dieu"!

     

    C'est avec beaucoup d'émotion et de joie que je vous partage aujourd'hui ce billet!

    Voici déjà ce beau cantique ancien que j'ai retrouvé interprété par de jeunes canadiens des églises protestantes, dans notre sensibilité moderne. Ce sont les mélodies de mon adolescence qui m'ont tellement accompagnée dans ma conversion!

    Ne manquez pas d'écouter tout leur CD superbe "Héritage" que vous trouverez chez Deezer Music.

     

    La galette et la cruche!

    L'expression de la Sainte Cène aux "Abeillères"!

     

    Voici que je me suis engagée dans ce beau service d'église au service de La Parole, pour assurer des cultes dans nos paroisses.

    En effet, il manque des officiants! Les jeunes pasteurs préfèrent des postes en grandes villes et on les comprend quand on voit les kilomètres à parcourir pour répondre aux besoins des paroisses!

    Aussi, on retrousse nos manches et on y va avec beaucoup de joie et d'espérance.

    Pour moi, c'est l'occasion de mettre en oeuvre humblement ma petite foi et je reçois ce service comme un cadeau de ciel!

    Je remercie le Conseil Presbytéral qui me donne toute sa confiance dans une grande liberté d'officier. J'apprécie beaucoup cette souplesse et cette confiance!

    Ainsi ce dimanche, j'animerais pour la seconde fois le culte à Yssingeaux, avec la célébration de la Sainte Cène! C'est un grand bonheur pour moi!

    Et là, je fais un petit clin d'oeil à mon amie Marie-Pierre F. à laquelle j'avais confié, il y a longtemps, mon désir un jour de servir la Cène en église. M'ayant assurée de sa prière, voilà qu'elle est entendue et nous rendons grâce à Dieu! Merci Marie-Pierre!

    Vous avez compris que je suis protestante mais la grâce de notre mariage nous a conduit avec mon Pierre sur un très beau chemin de rencontre, de partage et de service avec nos frères et soeurs catholiques , évangéliques et orthodoxes.

    Cela n'exclut en rien dans notre fraternité, toutes les personnes qui ne cheminent pas dans l'église ou ne sont pas croyants!

    La galette et la cruche!

    La Sainte Bible!

    La Parole de Dieu nous accueille tels que nous sommes et nous invite seulement à nous aimer les uns les autres dans le respect de nos cultures.

     

    Joli jour à vous!


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  • Aaron Parks, "Roadside Distraction"!

     

    Bonjour les ami(e)s!

    Je vous partage aujourd'hui ce petit sac fourre-tout que j'ai terminé de coudre juste ce samedi! Je l'ai bâti comme une jupe boule avec du beau tissu d'ameublement, des échantillons que m'avait donnés gentiment une commerçante du Puy en Velay.

     

    Mon sac estival!

    Voici qu'il conviendra tout à fait bien pour les petites virées de cet été, au concert ou pour savourer l'air du temps à la terrasse des grands cafés citadins.

     

    Mon sac estival!

     

    J'ai cousu les anses avec des boutons chics en céramique faits mains! J'ai pu les acheter à moitié prix! J'ai choisi comme attache une simple ficelle de chanvre pour casser  le côté "madame"!

     

    Mon sac estival!

     

    Mon sac estival!

     

    Mon sac estival!

     

    J'ai doublé avec un tissu de lin dans un même ton et ajouté une petite poche avec un coordonné.

     

    Créer  reste pour moi une respiration seconde qui me guérit de l'ennui et m'emmène vers l'horizon!

    Ne manquez pas d'écouter la jolie mélodie de jazz d'Aaron!

     

    Jolie soirée!

     

     


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